Des révélations contestées…
Le journal La Tribune a révélé lundi dernier, en faisant référence à une étude de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes) que 53.000 ménages de France logés en HLM font partie des ménages les plus riches. Ces 53.000 ménages font partie des 10 % des ménages les plus aisés, appartenant au dixième décile de la population ayant des revenus mensuels de plus de 11.200 euros avec un enfant. Or, ils bénéficieraient d’un logement HLM.
Et le même article indique que 378.000 familles ayant des revenus supérieurs à 5400 euros par mois logeraient également dans ce type de logement, ce qui voudrait dire que, toujours selon La Tribune, un bénéficiaire de logement social sur dix (il y a environ 4 millions de logements HLM en France) aurait bénéficié, malgré sa progression de revenus, du maintien dans son logement à loyer modéré.
Une situation d’autant plus regrettable que 1,2 million de ménages pauvres sont en liste d’attente pour être logés en HLM.
Depuis cet article, la polémique va bon train :
> L’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes), cité comme source, a démenti mardi avoir fourni de telles données,
> Thierry Repentin, président de l’Union sociale pour l’habitat (USH), l’organisme qui regroupe les 773 bailleurs sociaux, se dit «scandalisé». Selon lui, le chiffre de 53.000 ne correspond pas aux ménages « riches » occupant des HLM, mais à ceux logés sur tout le parc géré par les bailleurs sociaux ou par des sociétés d’économie mixte, qui comprend des ILN (immeubles à loyers normaux) dont l’occupation n’est pas soumise à plafond de ressources. Il ajoute que « 44% du quart le plus pauvre de la population se trouvait dans le parc HLM en 2008, contre 13% en 1973, alors que pour le quart des ménages les plus aisés le pourcentage est tombé dans le même temps de 40% à 12% ».
… mais une réalité incontournable …
Il semble inutile de contourner la réalité : il existe en effet, certes dans une proportion inférieure aux chiffres cités, des personnes aux revenus confortables, voire très aisés, qui vivent dans des logements HLM : une toute petite proportion correspond à des mesures clientélistes (tel ou tel journaliste, etc.), une proportion plus importante correspond à des personnes dont le revenu a progressé. Les chiffres de l’USH indiquent :
> 4000 ménages à revenus très élevés (supérieurs à 11.000 euros) effectivement encore logés en HLM.
> 160.000 ménages en HLM ayant des revenus dépassant de 20% les plafonds de ressources (3.970 euros pour une famille avec 1 enfant en région parisienne) et devant payer un supplément de loyer de solidarité (SLS), celui-ci ne pouvant excéder le quart des ressources du foyer (personne ne confirme la réalité effective de ce supplément de loyer
> 12.000 ménages (0,3% du total) gagnant deux fois plus que les plafonds de ressources et tenus de quitter leur logement social, obligation s’appliquant si l’organisme HLM concerné a soumis un bail de 3 ans, au lieu du «maintien à vie» qui était possible jusqu’à présent.
… et peut-être souhaitable …
Il est sidérant que 1,2 millions de personnes ne bénéficient pas d’un logement social auquel elles devraient avoir droit. Toutefois, il convient de ne pas jeter l’anathème sur des chiffres qui scandalisent immédiatement. Le maintien de personnes aux revenus aisés dans des logements à loyer modéré peut avoir une vertu : éviter la ghettoïsation des quartiers avec immeubles HLM, développer une mixité sociale. C’est l’argument des organismes HLM qui s’opposent au Gouvernement voulant spécialiser les HLM uniquement pour les ménages les plus modestes. L’USH, par ailleurs, s’étonne de la diffusion de chiffres tronqués pour déstabiliser les organismes HLM au moment où ils contestent une ponction par l’Etat (loi de finances 2011) de 340 millions d’euros sur leurs budgets.
… à certaines conditions
L’argument de la mixité sociale me semble recevable, à deux conditions :
> Une réalité des chiffres, une transparence indispensable pour éviter des situations non contrôlées : quel est réellement le pourcentage de ménages aisés en HLM ? Et parmi ceux-ci, combien paient réellement un surcoût de loyer ? Et quel est le pourcentage de ménages qui, légalement, ne devraient pas y rester (revenus supérieurs à plus de 2 fois le plafond de ressources) ?
> Une construction réelle de logements à loyer modéré à la hauteur des besoins, avec un engagement sous forme de financement par emprunt, bien inférieur à ce que l’État a mobilisé pour sauver le système financier et bancaire, hier et encore aujourd’hui.
Daniel GACOIN
Précarité et protection des droits de l’enfant pour les DSI des conseils généraux,
- une famille dans la précarité coûte, par mois, avec le RSA : 690,14 €, 828,17 € avec un enfant.
- Tandis qu’un enfant placé rapporte 7500€ par mois aux services sociaux.
aujourd'hui, ici, en France, il y a un génocide d'enfants. Un génocide institutionnel invisible.
Il prend de plus en plus d'ampleur à cause de la précarité, le mal logement. ( dénoncé par ATD Quart monde, secours catholique, fondation Abbé Pierre, Emmaüs).
200.000 enfants placés par l’aide sociale à l'enfance (ASE) sans que le parent n'y puisse rien.
Sachant qu’il n’y a que 20% de ces enfants placés qui le sont pour maltraitance avérée.
Tout les autres le sont pour des causes sociétales ou sur des dénonciations calomnieuses dans des conflits d’intérêts familiaux(des affaires Outreau solo : 1parent, ASE, 1 juge).
Si ce génocide est encore possible en France, aujourd’hui, malgré les rapports Naves-Cathala de 1984 et de 2000, c’est que le Code de l’Action Sociale et des Familles présente de graves lacunes et permet aux services sociaux de violer les lois de la République, la convention international des droits de l’enfant ( CIDE) et des Droits de l’Homme.
Les travailleurs sociaux sont juges et parti pris.
-1- les travailleurs sociaux sont:
pour les enfants :
- les décideurs du placement, du bien fondé de faire perduré celui-ci,
- les juges pour qualifier l'enfant d'instable, d’hyperactif, sans repaire justifiant son placement et sa reconduction. Un enfant à qui ils ont coupé toutes les racines et les liens familiaux, entouré d’autres enfants dans le même cas, sera turbulent avec d’autres enfants tout aussi turbulents. Il apprendra à être violent par survie.
Cf. le petit Christopher qui a fugué d’un foyer. Retrouvé mort 15 jours après. Placé depuis l’âge de 1an, sa famille, il ne la voyait que dans un lieu médiatisé avec des éducateurs pour vous surveiller les moindres faits et gestes. Il ne savait même pas où habitaient ses parents, ne voyait pas sa soeur jumelle. Jugé instable dès l'âge de 1 an (!), il devait être placé dans une institution pédopsychiatrique dans le mois suivant.
Pour les parents :
- des juges qui qualifient les parents de négligents voire maltraitants.
- des juges digne de foi pour décider que la relation nocive pour l’enfant .
- Le parent qui osent manifester sa réprobation sera qualifié, par les travailleurs sociaux, comme étant atteint d’un « délire de persécution » forme chronique. Il les dérange dans leurs toutes puissances sur l’enfant.
- Cet « abus de faiblesse » est adoubé par une expertise psychiatrique de 10 minutes sur un parent en grande souffrance parce qu’on lui a pris son enfant sur des allégations mensongères, sur de l’injustice sociétale.
la solution des travailleurs sociaux, c'est de surajouter de l'inhumain à l’inhumain.
Le seul recul de cette institution sur la bientraitance de leur prise en charge dans 80% des cas (sauf les 20% d’enfant placé pour maltraitance avérée )est tourné vers leurs propres intérêts.
Jamais vers l’enfant qu’ils sont sensés protéger.
Cette institution est altruicide (cf. Dr jean Maisondieu: psychiatre: "la fabrique des exclus"),
génocide par narcissisme institutionnel.
-2- Pour eux, les travailleurs sociaux, tout va bien:
- d'un coté, vous avez les cadres de ASE, carriéristes, narcissiques,
- d'un autre côté, vous avez les travailleurs sociaux de base. souvent salariés précaires dans une association loi 1901, sous traitante de l'enfance. Si ils se tournent vers les syndicats, c'est les conditions de travail et l’emplois qu'ils défendent.
Pour l'un et l'autre, au plus il y a d'enfants à s'occuper, au plus ils seront rassurées,
- L’un, sur sa promotion professionnelle ;
- l’autre sur la pérennité de leurs emplois.
Au 4° assisses de la protection de l’enfance de juin 2010, tout comme aux journées de l’ANAS début novembre 2010, à Marseille, il ne fut question que de bilan comptable, de gestion, d’emplois.
L’accroche étant : « la souffrance des familles, le désarroi des professionnels, Comment retisser le lien! »
Ces thèmes là ne furent jamais abordés,
sinon en disant, par la voix de Mme Françoise Léglise, présidente de l’ANAS, organisatrice, que les travailleurs sociaux passaient tout leurs temps devant l’ordinateur, 6% dans une action collective. Plus loin, il y parle de « cesser le jeu stérile des narcissismes institutionnelles(sic)». (cf. dans « le journal de l’action sociale » organisateur. Article fait par Pauline Graule, de sept 2010).
Puis, cette article dans POLITIS, toujours par Pauline Graule du 8 juillet 2010 : « Gamins abandonnés ». « c’est bien la souffrance des professionnels qui a occupé l’esprit les 28,29 juin2010,au palais du Pharo de Marseille. …. »
http://a7.idata.over-blog.com/3/11/44/64/politis/pauline-graule-politis-8-juillet-2010.jpg
Un enfant placé rapporte 7500€ par mois 1 enfant aux services sociaux.
Les conseils généraux donnent 7500€ par mois par enfant à ASE. De l'argent qui ne redescend jamais vers l'enfant. Il nourrit les cadres des Services Sociaux. Cf le rapport de la cour des comptes du 1° Octobre 2009 par Feu Philippe Seguin.
Tant que vous paierez, via vos impôts fonciers et locaux, sans sourcilier, sans vous demander où va cette argent,
ce génocide institutionnel perdurera.
enquête INSEE 2006:40% des SDF de 18 à 24ans sorte d'une mesure de protection de l'enfance
Mon blog : http://parents-disqualifies-enfants-places.over-blog.com/
Mon adresse : [email protected]/
merci
Lire aussi : comment l’institution transforme de la misère en OR.
Les immigrés sont une excellente affaire pour l’Etat français : ils rapportent une grosse douzaine de milliards d’euros par an et paient nos retraites. Les très bons comptes de l’immigration
http://www.courrierinternational.com/article/2010/12/02/les-tres-bons-comptes-de-l-immigration
MISÈRE, EFFICACITÉ, GALÈRE, RENTABILITÉ, l’éduc fait du chiffre.
http://www.cequilfautdetruire.org/spip.php?article2302#forum15308
Rédigé par : francoise fournier | 05 décembre 2010 à 19:47