J’avais fait part ici, en 2009, des débats en cours pour élaborer des
fiches de transmission des différents signalements d’enfants en danger (cliquer ici pour accéder à mon billet d’avril 2009 ou encore ici pour le billet de
juillet 2009…).
Après la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance en
effet, il avait été prévu que des cellules de recueil, d’évaluation et de traitement des
informations préoccupantes (que l’on résume souvent en parlant de façon
lapidaire, et erronée, de cellules de signalement) soient réellement mises en
place au sein de chaque département, pour un traitement efficace de chaque
situation, avec organisation en outre d’une action d’observatoire. Cette
mission était organisée en articulation avec l’ONED (Observatoire National de
l’Enfance en Danger) qui a en charge un suivi national de l’évolution des
situations de danger.
Un débat vif s’est
développé en 2009 autour d’un modèle de fiches individuelles (anonymes
néanmoins) qui seraient remplies par les professionnels de chaque cellule et
transmises à l’ONED. Le premier modèle, largement critiqué, posait des
difficultés nombreuses : éthiques, cliniques et techniques.
La CNIL fort
justement, avait recalé le premier projet de modèle pour ces fiches. L’ONED a voulu
relancer le travail en « concertation » avec les organismes
représentant les professions sociales *. Dès cette relance, la contestation a
repris, l’ONED semblant sourd aux remarques faites. Un nouveau modèle de fiche
a été formalisé… et il vient d’être à nouveau refusé par la CNIL ! Les
raisons de ce nouveau refus : un fichage et des contenus des items pour
les fiches qui veut aller trop loin, plus loin que ce qu’il est prévu sur un
plan réglementaire et légal, pour une mission d’observatoire.
Il serait peut-être
temps (tout simplement) de se passer d’un système organisé avec des fiches. Et
si l’ONED se contentait de construire les types de statistiques à prévoir au
titre de l’observatoire et se contentait de compiler, sans organisation par des
fiches individuelles, des données globales transmises par les départements, en
leur faisant confiance ? Je suis sûr que rien ne justifie une organisation par
des fiches individuelles
Daniel GACOIN
*
notamment l'ANAS
(Association Nationale des Assistants de Service social), le SNMPMI
(Syndicat national des médecins de protection maternelle et infantile) et
l'ONES (Organisation nationale des éducateurs spécialisés).
Cher Daniel,
Au delà du camouflet pour l'ONED, cet avis de la CNIL aura une forte incidence pour les départements qui auront à modifier éventuellement leurs fichiers pour les conformer à l'article L 226-3 du CASF
Rédigé par : jean marie vauchez | 10 février 2010 à 12:09
L'avis de la CNIL est consultable sur notre site (le PDF n'est pas de très bonne qualité)
http://www.ones-fr.org/spip.php?article191
Rédigé par : jean marie vauchez | 10 février 2010 à 12:11
les 28.29 juin 2010 se dérouleront à Marseille les 4° assise nationale sur la protection de l'enfance.
et dans la programmation aucune place aux parents!!
ce ne sera que des "dits professionnels de l'enfance" qui s'autocongratuleront en présence
- de leurs "mamans institutionnelles" : des magistrats, des juristes....
pour lequel votre enfants n'est qu'un « sujet de droit »
- de leurs "papas institutionnels": les représentants des conseils généraux...........
pour lequel votre enfant n'est qu'un
« client » qu rapporte sous et subventions,
« client » qui gonfle son narcissisme existentiel.
et fi les parents « humains »
au détriment de ceux qui ne trouvent une humanité dans l'institutionnelle!
Ils n'ont jamais eu besoin de nous pour statuer. la preuve............
Ces "dits professionnels de l'enfance" sont tellement dans la sur-puissance qu'il vont encore se la jouer VICTIME.
SOUFFRANCE DES FAMILLES
DÉSARROI DES PROFESSIONNELS
COMMENT RETISSER LE LIEN?
Le problème, c'est là:
comment retisser le lien avec un absent?
pour Catherine Nironi, déléguée générale à la Solidarité et à la vie sociale et Odile Paul-Dubesset, responsable du ser vice Enfance au conseil général du Var.
Le projet pour l’enfant :
un outil pour consolider les liens avec la famille et entre les acteurs,
c'est du: "Je dis ce qu'il faut faire, mais je n'applique pas ce que je dis!"
Je ne connais aucun parent dont l'enfant lui a été enlevé suite à de "fausses accusations" qui ne mets pas toute son énergie pour rétablir le lien dans le respect de la vérité.
Mais face à ces « pervers », c'est la disqualification à tout va!
Et comme cela ne leurs suffit pas, ils font « des auteurs de ces fausses accusations » leurs alliés!
Les ennemies de mon ennemie est mon ami.
Histoire de remettre de la polémique dans l'histoire de famille de cet enfant.
Mais surtout d'eloigner, encore plus, de cet enfant le parent: « humain»,
au profit du parent institutionnel et de l'autre famille qui tout deux ont brillé par leur inhumanité et leurs manquements aux article 3, 7 et 9 de la convention internationnale des droits des enfants.
C'est ainsi que votre enfant doit et retisse des liens avec « les auteurs de fausses accusations » , ceux qui savaient, ceux qui voyaient, ceux qui ont laissé cette enfant dans l'insécurité.
Au plus je lis des articles sur le SAP: syndrôme d'aliénation parentale, au plus je ne peux m'empêcher de faire des analogies.
nos enfants sont au milieu d'un conflit inégale entre:
1 - avec nous: parents biologiques
2 – avec eux: parents institutionnels,
les 1° assises nationnale de la protection de l'enfance à Angers 2006,
« Vers un nouvel équilibre entre protection administrative et protection judiciaire »
Le débat s’est articulé autour de plusieurs thèmes :
Qui sont les enfants en danger et qu’en est-il de nos réponses ?
Comment clarifier le champs de la protection administrative ?
Comment mieux détecter et évaluer les situations de danger ?
Comment développer les actions de prévention collectives ?
Comment diversifier la prise en charge individuelle des enfants ?
Comment faire de la protection administrative l’affaire de tous ?les professionnels,,,
il a été dit:
« il ne touche pas au fameux dogme du maintien à tout prix du lien entre l'enfant et ses parents, même en cas de maltraitance.
«Sacralisation de la relation mère-enfant»
Comme si il n'avait pas eu connaisance de l'enquête de INSEE 2006, disant que seulement 10 à 20% des enfants placés l'étaient pour maltraitance.
Puis cela continue, pour le Dr Maurice Berger,
«c'est un leurre de croire que seuls les parents biologiques peuvent incarner la «figure d'attachement» de l'enfant», référence essentielle à son développement affectif et intellectuel.
Tout autre tiers peut le devenir, estime-t-il.
Les 2° assises nationnale de la protection de l'enfance:
« la reforme à l'épreuve du terrain »
Les 2èmes Assises de la Protection de l’enfance sont réuni à Paris, autour de trois thématiques principales :
Le repérage et l’évaluation des situations préoccupantes : quelle organisation et quels leviers ?
La prise en charge des enfants en danger et les perspectives ouvertes par la loi du 5 mars 2007
La prévention au coeur du dispositif de protection de l’enfance.
Les 3° assises Nationales de la Protection de l’Enfance:
"Dans un contexte de crises : TOUT CE QUI DOIT, PEUT, ET VA CHANGER"
Avec une absence remarquée de la parole des travailleurs sociaux de terrain en séances plénières ainsi que dans certains ateliers, ces troisièmes assises de la protection de l'enfance visent à poser des questions essentielles. C'est pourquoi la manifestation intéressera tous les professionnels qui interviennent dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi dont on peut dire que certaines dispositions ne font pas l'unanimité
Plusieurs point sont au programme avec d'abord la restitution des résultats de l'enquête de l’ODAS sur les organisations départementales en matière de protection de l’enfance suite à la loi du 5 mars 2007 : "Compte tenu de la nécessité d’évaluer la loi du 5 mars 2007, deux ans après sa promulgation, et de mesurer les premiers effets de la crise financière des collectivités locales sur le dispositif de protection de l’enfance, l’Odas a réalisé une enquête nationale auprès de tous les départements portant sur les modes d’organisation qu’ils ont mis en place, sur l’évaluation du partenariat local et des dispositifs de prévention, ainsi que sur les rapports de coopération avec les villes."
La constante qu'il y a entre les programmes de ces 3 derniéres années et le bilan des 3 ans de la loi du 5 mars 2007, c'est la predominance sur le monde de l'enfance d'une humanité institutionnelle et froide au detriment d'un amour parentale humain,
Ces « dits professonnels de l'enfance » ne sont jamais allé au delà
- du fichage, du contrôle et de l'évaluation,nos enfants et de nous parents via le bracelet électronique qu'est l'amour parental.
Fichage des signalements d’enfants en danger : pour l’ONED, un nouveau camouflet..
http://danielgacoin.blogs.com/blog/2010/01/fichage-des-signalements-denfants-en-danger-pour-loned-un-nouveau-camouflet.html
le dernier numéro de la Nouvelle Revue de Psychosociologie sur la « passion d’évaluer »
http://danielgacoin.blogs.com/blog/2010/01/a-lire-absolument-le-dernier-num%C3%A9ro-de-la-nouvelle-revue-de-psychosociologie-sur-la-passion-d%C3%A9valuer.html
- du « client », l'enfant ou « usager », le parent pour financer l'ASE.
comment retisser le lien avec un parent absent et un parent qu'il faut maintenir à distance?
Mon Blog: parents-disqualifies-enfants-places,over-blog,com/
PS: > Elian Djaoui, psychosociologue analyse les méthodes évaluatives dans les agréments des assistantes maternelles et montre l’absence de critères, laissant le champ libre à des contenus inconscients de l’imaginaire institutionnel ou de l’imaginaire des individus (notamment une haine, refoulée, de l’enfant, et un sentiment de culpabilité). C’est très riche.
Rédigé par : francoise fournier | 02 avril 2010 à 18:10
les 17,18 et 19 mars 2010 se sont déroulé les 30° assise de la CNAEMO avec le théme suivant:
"Pour une posture clinique en action éducative"
lisez leur programme surtout le copier/coller ci dessous.
2ème atelier : temporalité (temps du sujet, temps de l’institution …) : « L’ usager » peut s’entendre comme celui qui confronte son
désir propre ou son non désir au désir que le travailleur social a pour lui. Cette confrontation produit une « usure » de l’un et l’autre
discours, chacun s’adaptant à l’autre jusqu’à trouver une forme commune acceptable. Alors, et alors seulement l’usager peut
s’approprier un projet porteur de sens à ses yeux. Le travailleur social devient dans un deuxième temps celui qui facilite la formalisation
d’un contrat entre l’usager et la société, il est le pont tendu entre la « singularité du sujet et l’exigence du collectif ». Une véritable
clinique du travail social ne peut se concevoir sans la reconnaissance de l’usager comme sujet, sans la prise en compte de la
temporalité qui est la sienne. En effet, le temps du sujet n’est pas le temps du juge, ni celui de l’administration, ni celui du travailleur
social. La clinique se situe justement au carrefour de ces diverses temporalités
est-ce qu'aprés lecture de cette prose alambiquée, n'auriez vous pas peur de laisser votre enfant à de tels éducateurs?
quels respects ont-ils de votre enfant qu'ils nomment " SUJET", quant à nous le parent, ils nous appellent des "usagers".
" Au secours ils veulent nous aider!"
préferez
Le collectif «!Pasde0de conduite!»
vous invite à son 3e colloque scientifique et de société
«!Les enfants au carré!? Une prévention qui tourne pas rond!!!»
Prévention et éducation plutôt que prédiction et conditionnement
Samedi 19 juin 2010
Palais de la Mutualité - Paris
Rédigé par : francoise fournier | 04 avril 2010 à 20:40
Félicitations pour tout ce travail ! Mon probleme a moi c'est que je suis résident au Cameroun ma fille a été enlevé par sa mere de par ses agissements l'enfant ce trouve en danger j'ai saisis la justice en déposant plainte pour enfant en danger 03 mois aprés je ne suis toujour au courrant de rien j'ai passé 02 mois en France pour suivre cela mais je vois plutot un laxisme le plus complet alors que les services de polices connaissent les agissements de cette mere. Lorsque je me dé"place au parquet on me réponds ne pas avoir de nouvelle ! ma fille est agée de 3 ans et demi
Rédigé par : ligny philippe | 07 avril 2010 à 09:07